La reproduction florale
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La reproduction florale
La reproduction florale
La petite histoire est bien connue. La reproduction des humains est comme celles des fleurs. C’est la jolie réponse faite aux petits enfants normalement curieux. Encore faut-il la connaître cette reproduction florale et lors de discussions sur les connaissances générales de chacun, on est souvent étonné de s’apercevoir que l’on mélange tout, contrairement à celle des humains. Cette petite introduction pour vous présenter le schéma de base de la majorité des fleurs à ce sujet. L’image ci-dessous vous en rappelle les fonctions originales, du moins pour les fleurs du type angiospermes, c'est-à-dire se reproduisant par des graines donc de façon sexuée. (voir ci-après), contrairement à la multiplication dite asexuée comme le bouturage, le marcottage ou la division de souche. <table cellSpacing=12 cellPadding=0 width=122 border=0><tr><td></TD> <td></TD></TR></TABLE> Dans ses explications résumées simples, les étamines (organes mâles) et leurs anthères à leurs extrémités produisent des grains de pollen (comme les spermatozoïdes) qui à maturité s’éjectent et se répandent sur le pistil et ses stigmates (organe femelle). Ces derniers sont prolongés au dessous par le style qui conduit à l’ovaire, point final du voyage du tube pollinique et ses gamètes mâles, issu du grain de pollen, qui déclenchera le processus de fécondation. En fait, il est dit que les fleurs ont deux sexes, mâle et femelle mais trois types de fleurs, les mâles, les femelles et les hermaphrodites. Il est bien connu qu’il existe des espèces de végétaux ayant les fleurs mâles et les femelles sur des sujets différents (dioïques) comme les Kiwis, le Dattier, que d’autres espèces ont des fleurs mâles et femelles séparées mais sur le même sujet (monoïques), comme les courges, mais que la majorité des fleurs ont tout de même les deux sexes sur la même fleurs (hermaphrodite). Ceci dit, pour revenir aux organes de reproduction de la fleur, il est extraordinaire d’apprendre que selon un processus très élaboré, le grain de pollen est «accepté et reconnu» par les stigmates avant de pouvoir développer son tube pollinique. S’il provient d’une autre fleur «étrangère» il sera détruit et perdu. S’il provient de la même fleur ou d’une autre fleur de la même variété par contre, la fécondation pourra avoir lieu. Nous n’entrerons pas dans les termes trop compliqués de ce processus très sophistiqué de fécondation et en resterons à nos dessins de cet article. Nous restons cependant enthousiasmé par la sexualité des fleurs et de ce que la nature a imaginé pour leur permettre de se faire reconnaître, d’attirer les insectes pollinisateurs, d’adapter leurs formes et leurs couleurs pour être mieux différenciées, d’arriver même à sélectionner un type d’insectes visiteurs, de les tromper dans un but bien précis voire même de les piéger. |
christian pages- Admin
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