MARIE LAURE

marie laure

Vous etes faite pour de nombreux métiers.Meme pour la politique, ou? vous vous créez une réputation d'intégrité et de loyauté ; votre naïveté vous protège. Ne priant jamais aux autres des sentiments que vous Ôtés incapable d'éprouver, vous vous laissez cependant parfois surprendre par la méchanceté, la jalousie ou l'envie que vous suscitez.

Vous Ítes ‡ l'aise dans tous les mÈtiers artistiques, de l'enseignement de la créativité ‡ la création elle-mimer. Vous pouvez aussi bien peindre qu'écrire, jouer que chanter, réaliser des films que sculpter. La pensée scientifique ne vous demeure pas Étrangère, et vous réussissez souvent dans les mÈtiers de recherche, la médecine ou la psychologie par exemple.

Ce que vous aimez, c'est une forme de pouvoir, des responsabilités et par-dessus tout, l'action. Vous aimez ‡ apprendre : intelligente, douée de mémoire, curieuse de tout, consciencieuse et perfectionniste, vous saurez partout vous faire respecter.

Vous conservez longtemps un côté Éternelle Étudiante et pouvez cumuler les diplômes avant de trouver votre voie. Car c'est l‡ l'un des problèmes cruciaux de ce prénom : devant un excès de dons, il est parfois difficile de choisir ! Mais une fois mobilisés par une direction précise, rien ne vous arrivera plus. Pour progresser, vous avez besoin d'encouragements, de compliments, parfois de flatterie.

Laetitia

Variante : LAETICIA, LETITIA

Fête : le 18 Aout

Étymologie : C'est l'exacte transcription d'un substantif latin signifiant l'allégresse, la joie débordante. Ce mot a donné en français " liesse ", qui a la même signification.
Laetitia a été utilisé comme prénom dès le XIIe siècle, dans la plupart des pays latins mais également en Grande-Bretagne, sous la forme Lettice. Sa diffusion correspond à l'extension du culte de la Vierge Marie, vénérée souvent sous le nom de Notre-Dame de Liesse. Peu fréquent à partir du XIXe siècle, on a assisté, à la fin des années 1960, à son retour en force, en France en particulier.

Marie-Therese

Variante : MAITE

Fête : le 07 Juin

Étymologie : Composé de Marie et de Thérèse.
Ce prénom double est l'un des plus anciens formés à partir de Marie. Attesté depuis la fin du XVIe siècle, il a été illustré par plusieurs reines - dont Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV. Marie-Thérèse n'a jamais disparu de l'usage, bien qu'aujourd'hui son diminutif contracté, Maïté, soit plus courant. Sa sainte patronne, Marie-Thérèse de Soubiran, fonda en 1863 l'œuvre de Marie-Auxiliatrice, pour l'éducation des enfants pauvres. Elle fut victime de noires intrigues et chassée dès 1869. Elle trouva refuge dans un couvent parisien, où elle mourut en 1889.
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Annick

Fête : le 26 Juillet

Étymologie : Adaptation française de la forme bretonne d'Anne, qui s'écrit, en fait, Annaig ou Annig.
Annick a connu un éclatant succès dans toute la France mais surtout en Bretagne entre 1930 et 1950. Ce prénom est, ensuite, devenu de plus en plus rare et il est aujourd'hui presque confidentiel. Annick est célébrée en même temps qu'Anne.

Claude

Variante : CLAUDIA, CLAUDIE, CLAUDIUS

Fête : le 15 Février, le 06 Juin

Étymologie : Répandu depuis l'Antiquité dans tout l'Empire romain, Claude vient du latin Claudius, nom d'une grande et illustre famille à laquelle appartenaient les empereurs Néron, Claude et Caligula.
Le patronyme Claudius est sans doute dérivé du substantif claudus, " le boiteux ", indiquant, dans le cas de la famille impériale, qu'elle avait un ancêtre atteint de cette infirmité. La claudication congénitale passait pour un don du dieu forgeron Vulcain, lui-même boiteux... et offrait ainsi la possibilité de communiquer avec l'au-delà. Plusieurs saints des premiers siècles de la chrétienté ont porté ce prénom et témoignent de sa diffusion, depuis le Moyen-Orient jusqu'aux îles Britanniques. En France, Claude est un prénom mixte, s'orthographiant de la même manière pour les garçons et pour les filles. Cette ambiguïté n'a pas nui à la carrière de Claude au masculin : pendant quinze ans, de 1930 à 1945, il a figuré dans les dix premiers. Ce succès est lentement retombé. Aujourd'hui Claude est devenu peu fréquent. Au féminin, il n'avait jamais atteint les scores de son homologue masculin. Après une certaine réussite vers 1920, son utilisation s'est restreinte, mais sont apparus alors plusieurs dérivés, dont certains ont fait de belles carrières, comme Claudette, Claudia, Claudine. Saint Claude était un militaire de carrière, né vers 620, à Salins (Jura). À 35 ans, il abandonna tout pour entrer au monastère de Condat, fondé deux cents ans plus tôt par saint Romain. Il en fut ensuite élu abbé et le dirigea pendant quarante-cinq ans, avec une réputation exemplaire. Mort en 703, son corps fut retrouvé intact au XIIe siècle. Condat prit alors le nom de Saint-Claude et devint un lieu de pèlerinage puis une ville importante.
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Edith

Fête : le 16 Septembre

Étymologie : Du vieil anglais ed, la richesse, et idh, le combat, Édith, comme Edgar, évoque la fortune qui récompense ceux qui se battent.
Ce vieux prénom royal britannique a fort bien traversé les siècles. En Angleterre, il fut l'un des prénoms les plus populaires au XIXe siècle et jusque vers 1930. En France, sans avoir la même diffusion, il fut en vogue de 1930 à 1960. En Allemagne également ce fut un prénom à succès au XIXe siècle et au début du XXe. Il est aujourd'hui en reflux dans ces différents pays mais garde une certaine stabilité. Sainte Édith était la fille d'Edgar le Pacifique, roi d'Angleterre. À la mort de son époux en 975, sa mère avait pris le voile. Sa fille suivit cet exemple et mena à ses côtés une intense vie de prière. Elle mourut très jeune, à 23 ans.

Elisabeth

Variante : ELIZABETH

Fête : le 05 Novembre, le 17 Novembre

Étymologie : Élisabeth est un très ancien prénom biblique signifiant " Dieu est promesse ".
C'est, dans le Livre de l'Exode, le nom de la femme d'Aaron, frère de Moïse. Mais c'est aussi, dans le Nouveau Testament, le nom de la mère de Jean le Baptiste (le prophète chargé d'annoncer la venue de Jésus), cousine de la Vierge Marie. Leurs deux noms inaugurent, en quelque sorte, l'Évangile de saint Luc qui raconte en détail la naissance de Jean, puis celle de Jésus. Cette référence explique sans doute la diffusion rapide d'Élisabeth dans tous les pays convertis au christianisme. Elle y concurrence depuis toujours sa cousine Marie. En France, c'est la version espagnole Isabelle qui est la plus appréciée depuis le Moyen Âge ; mais Élisabeth apparaît néanmoins régulièrement tout au long de l'histoire. Aujourd'hui, dans sa version originale, Élisabeth est, bien entendu, submergé par l'addition de ses variantes et de ses diminutifs. Mais il tient le choc. C'est l'un des prénoms les plus prolifiques de notre culture. Il a engendré une quantité de variantes, de diminutifs, de transcriptions étrangères si nombreuses qu'il est difficile d'en donner la liste complète. Citons en exemple : Babette, Bella, Belle, Bess, Beth, Bettina, Betty, Elisa, Élise, Elsa, Ilse, Isabelle, Lise, Lisa... La plupart de ces dérivés sont devenus des prénoms à part entière et se retrouvent dans cet ouvrage. On célèbre Élisabeth en mémoire de la mère de Jean le Baptiste.
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Claudine

Fête : le 03 Février

Étymologie : Très ancien diminutif de Claude au féminin.
Il était répandu dans certaines régions dès le Moyen Âge et ne cessa d'être utilisé. Au début du XXe siècle, le succès des quatre romans de Colette, dont Claudine est l'héroïne, lui donna une nouvelle notoriété. Sainte Claudine était une Lyonnaise dont les deux frères avaient été guillotinés sous la Terreur, en 1794. Elle se consacra au service des pauvres, des enfants abandonnés et des personnes âgées, et fonda une congrégation. Morte en 1837, elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II en 1993.

Francis

Fête : le 28 Septembre

Étymologie : C'est une forme anglaise de François qui se répandit en Grande- Bretagne au début du XVIe siècle et y fut assez populaire jusqu'à la fin du XVIIIe.
Après une période de déclin, Francis resurgit au milieu du XIXe siècle et fut adopté dans tous les pays anglophones. Il y est encore très fréquent. C'est à cette époque qu'il pénétra en France où il fit une jolie carrière qui culmina de 1930 à 1960. Aujourd'hui, Francis s'est fait discret, presque rare. Saint Francis a été canonisé en 1987 par le pape Jean-Paul II. C'était un japonais converti au christianisme. En 1637, il fut victime des persécutions entreprises par le pouvoir, torturé puis exécuté.

Christophe

Variante : CHRISTOPHER

Fête : le 25 Juillet, le 21 Aout

Étymologie : Du grec Khristophoros, " celui qui porte le Christ ".
Ce prénom se rattache directement à l'étrange légende de saint Christophe. Christophe était un ancien soldat romain, établi comme passeur au bord d'une rivière. Un jour, un enfant se présenta ; il le mit sur son dos et commença la traversée. À sa grande surprise, l'enfant, au fur et à mesure qu'ils avançaient dans l'eau, devenait de plus en plus lourd. Christophe crut qu'il n'arriverait jamais sur l'autre rive... Il y parvint tout de même, déposa l'enfant à terre et lui dit : " J'ai cru que je portais le poids du monde entier ! " L'enfant lui sourit et lui dit : " C'est ce que tu as fait, Christophe, en prenant sur tes épaules Celui qui a créé le monde... " Christophe reconnut alors qu'il avait porté l'Enfant Jésus. Il ne cessa ensuite de raconter son histoire, évangélisant tous ceux qui s'adressaient à lui. Le nom du héros de ce beau conte n'est plus jamais tombé dans l'oubli. À partir du XVIe siècle, l'immense célébrité de Christophe Colomb contribua à le répandre en Espagne, en Angleterre, en France. Il connut de nombreuses périodes de succès. Aux États-Unis, pendant quarante ans (de 1950 à 1990), il fut, sous la forme de Christopher, l'un des prénoms masculins les plus régulièrement attribués. En France aussi, il a figuré pendant plus de quinze ans (de 1965 à 1982) au palmarès des prénoms masculins, se plaçant même au premier rang de 1967 à 1969. Il reste aujourd'hui encore très fréquent, surtout sous la forme de Christopher. Dans son travail de révision du calendrier des saints, l'Église catholique a tenté de supprimer la Saint-Christophe : la légende du porteur du Christ paraissait historiquement suspecte. C'était oublier que Christophe est le populaire protecteur des automobilistes du monde entier.

Christine

Variante : CHRISTINA, TINA

Fête : le 24 Juillet

Étymologie : Doublet de Christiane ; même origine et même signification.
Christine et Christina se sont imposés très vite dans toutes les nations chrétiennes. C'est la forme la plus répandue de l'ensemble des prénoms qui veulent afficher l'appartenance à la religion du Christ. Attribué dès les premiers siècles de notre ère, Christine a fait une grande carrière aussi bien en Scandinavie - où ce prénom fut illustré au XVIIe siècle par la reine Christine de Suède - qu'en Espagne, en Italie, en Angleterre puis aux États-Unis, où le diminutif Tina connut également un vif succès. En France, Christine, de 1955 à 1970, prit sa revanche sur Christiane et figura une dizaine de fois au palmarès des dix prénoms féminins les plus attribués. Aujourd'hui il s'est fait assez discret. Il y a huit saintes Christine répertoriées, la plus ancienne ayant vécu au IVe siècle. La plus étonnante est l'officielle patronne des Christine. Elle vécut en Belgique, aux XIIe et XIIIe siècles. Sa légende raconte que, morte une première fois à l'âge de 20 ans, cette moniale ressuscita durant l'office de ses funérailles, ayant reçu la mission divine de réconcilier avec Dieu le plus grand nombre possible de pêcheurs. C'est ce qu'elle fit en multipliant les miracles, les extases et les souffrances mystiques, durant plus de cinquante ans. Elle mourut, définitivement cette fois, en 1224.

Stephanie

Variante : STEFFIE, STEFFY

Fête : le 02 Janvier

Étymologie : Féminin de Stéphane.
Attesté depuis le Moyen Âge, il était resté rare dans tous les pays. Ce sont les grands succès de Stéphane qui ont lancé Stéphanie, en France comme dans plusieurs autres pays, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et États-Unis en particulier. L'arrivée de Stéphanie en France date des années 1950 ; il y resta discret pendant 20 ans, mais connut ensuite une subite et brève période de très grande popularité, qui le fit occuper pendant 4 ans la tête du palmarès des prénoms féminins. La chute fut brutale et, dès la fin des années 1980, Stéphanie est redevenu très discret. Sainte Stéphanie était une dominicaine italienne du XVIe siècle ; sa vie fut traversée par de nombreuses souffrances suivies d'extases mystiques. Elle portait sur son corps les stigmates de la passion du Christ.

Christian

Fête : le 12 Novembre

Étymologie : Christian est, à l'origine, un doublet du prénom Chrétien qui fut répandu dès les premiers siècles de notre ère. Tous deux signifient " celui qui se réclame du Christ ".
S'il a supplanté Chrétien au point de le faire disparaître, c'est peut-être qu'il correspondait mieux à la prononciation des peuples de langue germanique ou anglo-saxonne, tout en restant d'une grande clarté ailleurs. Toujours est-il que ce prénom a été utilisé par toutes les nations chrétiennes, en particulier en Scandinavie et en Angleterre ; une seule exception, l'Amérique anglophone du XVIIe et du XVIIIe siècle, où les Puritains et les protestants ne lui firent pas bon accueil. En France, Christian a été, pendant quinze ans, de 1945 à 1960, l'un des dix prénoms masculins les plus attribués. Ce succès de longue durée a été suivi d'une lente régression. Aujourd'hui Christian attend sa résurrection. Saint Christian était le cuisinier d'une petite communauté de moines, près de Poznan, en Pologne, au début du XIe siècle. Des brigands les massacrèrent tous. Une pieuse légende se répandit vite autour d'eux, leur attribuant de nombreux miracles.

Arlette

Fête : le 17 Juillet

Étymologie : Diminutif féminin de Charles.
Ce prénom - conquérant s'il en fut - a une longue histoire : de Carlota à Caroletta, de Carole à Charlotte, de Charlette à Carlette... C'est sans doute ce dernier avatar qui a donné naissance à Arlette, illustré dès le XIe siècle par la belle teinturière normande Arlette, mère illégitime du fameux Guillaume le Conquérant, duc de Normandie puis roi d'Angleterre. Depuis cette date on retrouve Arlette dans les pays francophones à toutes les époques. Ce prénom a connu une certaine vogue dans les années 1930 puis, à partir de 1940, s'est fait très discret. On célèbre Arlette avec les Charlotte.

josie



Fréquence : ce prénom est rare.

Variantes : Josia, Jossie, Josy.

Caractérologie : éfficacité, résolution, persévérance, sécurité, structure.

josiane


Fréquence : ce prénom est très répandu. Il ne devrait pas être attribué à plus de 10 bébés en 2007.

Tendance 2007 : en croissance modérée.

Variantes : Josane, Josanne, Josie, Josianne, Josine.

Caractérologie : détermination, innovation, autorité, ambition, énergie.

Marie

Variante : MARY

Fête : le 15 Aout

Étymologie : Marie est transcrit du nom hébreu Myriam, porté par la sœur de Moïse et signifiant " celle qui élève ".
Il fut très répandu chez les Juifs du temps du Christ, comme en témoignent les nombreuses Marie figurant dans le Nouveau Testament. Mais, bien entendu, c'est la mère de Jésus, dite aussi la Sainte Vierge, qui a assuré la diffusion exceptionnelle de ce prénom dans tous les pays de culture judéo-chrétienne. Durant de nombreux siècles, pourtant, Marie fut - comme Jésus - l'objet d'une crainte révérencieuse. Rarement attribué jusqu'au XIe siècle, le culte marial lui donna ensuite peu à peu son statut de prénom protecteur, et permit sa diffusion. Dès lors, très vite, Marie s'imposa partout, sous de nombreuses transcriptions. Après une période de reflux consécutive au protestantisme (XVIe siècle), la dévotion mariale s'intensifia et Marie reprit son essor jusqu'à devenir, pendant plusieurs siècles, le premier prénom féminin le plus attribué dans plusieurs langues. C'est, en particulier, le cas de la France où Marie a gardé cette première place jusqu'au début du XXe siècle. Détrônée ensuite pendant une cinquantaine d'années, Marie a repris son ascension depuis 1980 et figure de nouveau au palmarès des prénoms féminins depuis 1994. Il faut ajouter à cette rapide description de la prédominance de Marie que ce prénom est de loin, depuis plusieurs siècles, le plus utilisé pour la formation de prénoms composés. La Vierge Marie, célébrée plusieurs fois au cours de l'année liturgique catholique, est particulièrement honorée le jour qui commémore son " Assomption " : l'élévation au ciel qui permit à son corps d'échapper à la corruption du tombeau. Cet événement fait l'objet d'un dogme depuis 1870.

Sebastien
Fête : le 20 Janvier

Étymologie : L'adjectif grec sebastos, honoré, glorieux, à l'origine du prénom Sébastien, fut, dans le monde hellénique, souvent accolé au nom des empereurs romains comme un équivalent d'Auguste. Il dérive du substantif sebas, signifiant " le respect " ou " l'adoration due aux dieux ".
Sébastien fut en usage durant l'Antiquité mais disparut ensuite jusqu'à la Renaissance, au XVe siècle. Depuis cette époque, il fut régulièrement attribué dans la plupart des pays occidentaux, mais ne connut pas une très grande diffusion. En France, son succès date des années 1960, aidé par un feuilleton télévisé très apprécié, Belle et Sébastien. En moins de quinze ans, Sébastien atteint alors le premier rang du palmarès des prénoms masculins et le conservera quatre années de suite. Il est aujourd'hui moins en faveur mais cependant encore très fréquent. Sébastien était un officier romain originaire de Narbonne (Aude) à la fin du IIIe siècle. Remarqué par l'empereur Dioclétien lui-même, il fut chargé de diriger la persécution des chrétiens à Rome. Mais à force de fréquenter ces malheureux qu'il envoyait en prison, aux travaux forcés ou à la mort, il finit par se convertir. Fou de rage, Dioclétien le fit percer de flèches par des archers mauritaniens. Ce rare supplice a inspiré de nombreux peintres de la Renaissance et de l'âge classique.

Leo

Dérivé de : LEON

Fête : le 10 Novembre

Étymologie : Exacte transcription du latin leo, le lion, qui a été francisé en Léon.
Léo était utilisé en France depuis le début du XIXe siècle mais n'a commencé à se répandre que vers 1990. Son ascension a été remarquable. C'est sans doute un effet de la vogue des prénoms anglo-saxons, Léo étant la forme anglaise de Léon.
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Chantal

Fête : le 12 Décembre

Étymologie : Issu du nom de famille de Jeanne-Françoise de Rabutin-Chantal, fondatrice de l'ordre des Visitandines au début du XVIIe siècle.
Chantal a figuré pendant dix ans, de 1945 à 1955, au palmarès des dix prénoms féminins les plus attribués. Il est aujourd'hui presque complètement tombé dans l'oubli. C'est l'un des rares cas français (avec Chanel, Gonzague, Vianney, Xavier...) de patronyme devenu un prénom courant. Son origine explique sans doute que Chantal soit peu utilisé dans les pays étrangers. L'Église catholique célèbre la mémoire de sainte Jeanne-Françoise de Chantal, disciple de saint François de Sales et grand- mère de la marquise de Sévigné.
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David

Variante : DAOUD, DAVE

Fête : le 29 Décembre

Étymologie : Un grand prénom : juifs, chrétiens et musulmans lui ont réservé, au cours de l'histoire, le même accueil enthousiaste. David c'est, en hébreu (daoud), le chéri, celui qui est aimé de Dieu et des hommes.
Ce prénom a conquis une quantité de nations dont il serait difficile de dresser la liste. Il y est même devenu souvent un patronyme. Dans l'Église catholique plusieurs saints l'ont porté, dont l'un est le saint patron du pays de Galles. Au cours du siècle dernier, David est souvent arrivé en tête des prénoms masculins. C'est le cas, en particulier, en Angleterre et aux États-Unis. Mais aussi en France, entre 1970 et 1985. Ce succès, bien entendu, entraîne des périodes de reflux. Mais elles ne sont jamais très longues et il est vraiment peu probable que David tombe un jour en désuétude. À l'origine de ce triomphe international : un jeune berger aux cheveux roux ! Il vivait au XIe siècle avant notre ère et, au cours d'un combat, parvint à tuer, d'un coup de fronde, le géant philistin Goliath. Le roi Saül le prit comme écuyer et David le charma en jouant de la cithare. À la mort de Saül, il fut sacré roi d'Israël. C'est lui qui conquit Jérusalem, en fit sa capitale et y transféra l'Arche d'alliance. Son œuvre littéraire, les Psaumes, est restée dans toutes les mémoires. David est devenu, dans notre civilisation, une référence incontournable. Le messie attendu par les Juifs est appelé fils de David, titre que les Évangiles attribuent souvent à Jésus.

Olivier

Fête : le 12 Juillet

Étymologie : Sa signification transparente est sans doute un leurre. Lorsque apparaissent au Moyen Âge les premiers Olivier (dont celui de la chanson de Roland), aucun dérivé masculin de l'oliva latin n'a été repéré. Il est donc vraisemblable que ce prénom de chevalier soit une transcription d'un nom germanique, Alfihar, signifiant " l'hôte des elfes ".
Par la suite, sans doute à partir du XVe siècle, lorsque les Olivier se répandent dans plusieurs pays d'Europe, cette lointaine origine a été occultée et Olivier s'est confondu avec son homonyme, l'arbre symbole de la paix. Il a fait, un peu partout, une honorable carrière et, en France, entre 1940 et 1990, a connu un grand succès, figurant plus de quinze ans au palmarès des prénoms masculins. Cette faveur est aujourd'hui retombée, mais Olivier reste un prénom fréquent. Saint Olivier Plunkett est un héros national de l'Irlande. Ce prêtre ordonné à Rome en 1654 puis, en 1669, nommé primat d'Irlande, fut victime d'un complot ourdi par les protestants. Après un procès truqué, à Dublin, en 1679, il fut condamné à mort puis exécuté. Le pape Paul VI l'a canonisé en 1975.

Bernadette

Variante : BERNARDINE, NADETTE

Fête : le 18 Février

Étymologie : Version féminine du très viril Bernard.
Bernadette serait resté un prénom confidentiel si la renommée exceptionnelle de la petite sainte de Lourdes ne l'avait fait connaître dans le monde chrétien tout entier. Pendant la première moitié du XXe siècle les Bernadette se sont multipliées à une vitesse miraculeuse, les pays protestants restant un peu à l'écart de ce phénomène. Aujourd'hui, la diffusion de Bernadette est retombée assez bas, bien que le pèlerinage incessant à la grotte, où, le 11 février 1858, Bernadette Soubirous aperçut pour la première fois la Vierge Marie, soit toujours aussi populaire. Après ses apparitions et l'étonnant scandale qu'elles soulevèrent, la toute jeune Bernadette prit le voile et vécut douloureusement dans un couvent de Nevers (Nièvre) où elle mourut en 1879.